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Comment réduire efficacement l’empreinte environnementale des data centers ? Définition, pollutions et solutions, voici le guide complet de Myriad Consulting.
Big data, évolution, vidéogrammes, objets connectés, IA, crypto, ML, et autres IT sont, nous le savons, gourmands en énergie. Vous voulez des chiffres ? On a ce qu’il vous faut ! 🥸 La consommation d’énergie au niveau mondial des data centers dépasse déjà celle de la France entière, et devrait quadrupler d’ici 2030. Ce n’est pas tout, ils représentent 1 à 3 % de l’électricité produite mondialement et environ 2 % des gaz à effet de serre selon l’ADEME.
Vous en voulez encore ? Les data centers s’annoncent, toujours selon un rapport de l’ADEME “parmi les plus importants postes de consommation électrique du XXIe siècle” et ⅔ des data centers chinois fonctionnent aux énergies fossiles.
Alors comment réduire leur impact environnemental ? Définition, fonctionnement, et solution pour améliorer l’empreinte environnementale des data centers, on vous explique tout.
On a tous (ou presque) déjà entendu parler des data centers, ces centres de stockages de données qui servent aux grosses entreprises de la “Tech”. On y revient.
Les data centers sont des espaces physiques s’apparentant à de gigantesques entrepôts. Ils rassemblent des outils informatiques et des systèmes d’information qui, eux, stockent les données collectées sur internet, comme les sites, vos mots de passes, vos conversations sur les réseaux sociaux, vos images, les conversations “archivées” sur Whatsapp et, en fait, absolument tout ce qui se passe sur internet (ou presque).
Afin de conserver les données et de les distribuer, les data centers se composent de :
On l’a déjà évoqué un peu plus haut : ils stockent en masse des données importantes pour des entreprises, dans ce cas ils sont hébergeurs, ou pour elles-mêmes. Cela peut être des données collectées sur la toile, mais tout aussi bien l’hébergement des sites internet et le cloud.
4798 dans le monde, répartis entre 122 pays, c’est le nombre de data centers de très grande ampleur qu’on appelle des “hyperscales”. Rien qu’en France, il y en aurait 149. Ils occupent une surface d’au moins 10 000 pieds carrés et comportent au moins 5000 serveurs.
On l’a dit un peu plus haut, ce sont des endroits extrêmement énergivores. On vous explique.
Ces endroits sont des vrais trous noirs énergétiques !
Les datacenters ne peuvent jamais être éteints, et nécessitent le maintien de l’espace de stockage à une température de 20 degrés pour éviter toute dégradation du service.
Également émettrices de chaleur, ces installations énergétiques doivent régulièrement être refroidies et cette chaleur se perd dans la nature.
💡 Bon à savoir
Cette chaleur peut être réemployée, comme c’est le cas pour ce data center écologique en Norvège.
Sans surprises, la climatisation et les onduleurs représentent la moitié de la consommation énergétique d’un data center. À cela s'ajoutent de grosse quantité d’eau utilisée par la climatisation et les kilowatts d’électricité.
Sans surprise, la chaleur des climatiseurs est rejetée dans la nature, contribuant directement au réchauffement climatique.
💡 Bon à savoir
Une dernière étude suggère en effet que la consommation énergétique mondiale des centres de données était de 270 TWh en 2012. Les estimations montent à 104 TWh pour les datacenters de l’Union européenne en 2020.
🥸Comparativement, un Français “moyen” consomme 6KWh par jour.
“Les 800 data centers implantés en Californie nécessitent, annuellement, pour fonctionner, la même quantité d’eau que l’équivalent de 158 000 piscines olympiques. À l’échelle d’un data center, c’est l’équivalent des besoins en eau annuels de trois hôpitaux” affirme Inès Leonarduzzi, fondatrice de l’ONG Digital for the Planet, dans son livre Réparer le futur, du numérique à l’écologie.
Vous avez peut-être en tête, vous aussi, ces images d’enfants allant, au péril de leur vie, puiser dans les mines de Cobalt ? Mais les métaux rares sont utilisés de manière gargantuesque, avec du cuivre, de l’argent, de l’or, du tantale, du nickel, du silicium, de l’oxygène, de l’antimoine, de l’arsenic, du phosphore et plein d’autres encore.
💡 Bon à savoir
Pour en savoir plus, vous pouvez lire l’article suivant : La guerre des métaux rares : le vrai coût écologique et géopolitique du numérique.
Un peu comme bon nombre d’entre nous avec nos ordinateurs et téléphones surperformants, les résultats de l'enquête de Control Up, montrent que 77 % des serveurs des data centers sont suréquipés.
Enfin, on en a presque oublié l’essentiel : la pollution des bâtiments des datacenters.
Leur conception et fabrication, en termes de bâtiments, émet beaucoup de gaz à effet de serre et épuisent des denrées rares, comme le sable pour le béton.
Ils vont aussi évidemment prendre la place d’écosytèmes naturels et ainsi contribuer directement et indirectement au réchauffement climatique.
Alors, quelles solutions pour pérenniser les data centers ? 💡
C’est pour cela que les entreprises doivent se mettre à chercher des solutions. En voici quelques-unes :
Étonnamment, on aurait pensé à du low-tech. Mais en fait, à l’inverse d’un serveur classique, un serveur virtuel ne fonctionne que lorsque quelqu'un l'utilise, et consomment surtout 50 % d’énergie en moins.
Le remplacement se fait peu à peu dans tous les data centers mais cela prend du temps.
Comme l’industrie du textile en France, si 80 % des entreprises avec des petits serveurs, relocalisent leurs serveurs dans des data centers plus efficaces et importants, 25 % de leur consommation d’énergie serait économisée, d’après une étude du Berkeley National Laboratory. Mais l’idée serait aussi de stocker au plus près des centres de consommation.
En tout cas, une meilleure localisation permet aussi, pour certains de puiser l’eau directement dans le lac d’à côté, ici un fjord, en puisant son eau à 8 degrés à quelques mètres du data center, comme pour DC1- Stavanger, en Norvège, que nous avions mentionné plus haut.
Une solution technologique pour mieux allouer les ressources ? À l’instar de l’agriculture de précision dans l’agrotech, l’IA peut ici aussi jouer un rôle prédominant pour sauver le climat
Elles peuvent, entre autres, analyser le taux d’humidité, trouver le moyen de rééquilibrer la chaleur, et ce, bien plus efficacement qu’auparavant.
Vous avez un projet pour rendre les data centers plus écoresponsables ? Alors vous pourriez bénéficier d’un Crédit Impôt Recherche (CIR) et peut-être prochainement, d’un CIR vert. Vous pouvez également bénéficier du CII si vous inventez un nouveau datacenter.
En tout cas, nos experts chez Myriad Consulting sont à votre écoute. N’hésitez pas à nous contacter !
Les géants du numérique comme les GAFAM, autrement dit Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft sont les plus gros pollueurs numériques avec des data centers énormes et une bonne proportion d’hyperscales, leur business model étant basé sur l’utilisation, la diffusion et la revente de données.
Les promesses écologiques sont nombreuses, mais trop peu engageantes par rapport à la pollution réelle dégagée par ces entreprises. On ne va pas vous faire le discours tout cuit anti GAFAM, mais ils peuvent clairement mieux faire !
Google a ainsi déployé Deepmind AI dans une de ses installations et réduit de 40 % l’énergie utilisée pour le refroidissement de leurs dispositifs, soit une réduction de 15 % des frais généraux de l’Indicateur d’Efficacité Energétique, et ont même atteint le plus bas niveau que le site ait jamais connu, grâce à la baisse des pertes électriques et autres pannes non liées au refroidissement.
Aussi écologiques soient ces nouveaux types de data centers, on ne peut pas garantir une véritable durabilité ni responsabilité environnementale pour ces data centers.
“Certes, il existe des technologies qui permettent de concevoir des centres de données plus efficaces, mais la charge à traiter augmente plus vite”, constate l’expert en transition énergétique Hugues Ferreboeuf, pointant le rôle des grands opérateurs de l’internet dans cette course à la donnée.
“Ce qui est en jeu, c’est comment l’industrie définit ses exigences numériques, qui peuvent être tout à fait antinomiques au modèle de sobriété”, résume-t-il.
Myriad Associates et sa filiale française Myriad Consulting élaborent les demandes de crédit d'impôt pour la recherche et le développement depuis près de dix ans, en aidant un large éventail d'entreprises dans divers pays. Quelle que soit la taille ou le secteur de votre entreprise, nous pouvons vous aider. Nous comprenons l'importance des crédits d'impôt pour la recherche et le développement, tant pour les entreprises individuelles que pour l'économie dans son ensemble.
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