Mission exploratoire sur le métavers, kézako ?

Vous souhaitez en savoir plus sur le métavers en France ? Différents ministères se sont associés pour cette étude. On vous explique tout.

Maureen Damman

Rédactrice web

13/04/2023

5 minutes


Par une lettre de mission en date du 14 février 2022, le Ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, la Ministre de la Culture ainsi que le Secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques ont souhaité la mise en place d’une mission exploratoire sur le développement des métavers

On vous explique tout !

Qui a porté le projet ? 

Le présent document constitue le fruit de cette mission, aboutie en juillet 2022, et qui a été portée par Camille François, chercheuse à Columbia University, Adrien Basdevant, avocat au Barreau de Paris, et Rémi Ronfard, chercheur à l’Inria.

Quel est l’objectif de la mission ? 

L’objectif est de présenter les enjeux des « métavers » pour la France. L’idée est de clarifier le débat, de saisir les opportunités émergentes, de mieux appréhender les risques du sujet et de rassembler l’écosystème français autour d’un horizon commun.

Le Métavers, c’est quoi concrètement ?  

« C’est l’immersion », « c’est l’Internet », « non ! c’est le web », « c’est un assemblage de technologies » entend-on souvent avec méfiance depuis la campagne marketing de Facebook/Meta en 2021. 

Quelle est la préhistoire du métavers ? 

→ Résister à des visions réductrices (im)portées par des campagnes de marketing. 

Le métavers N’EST PAS Meta et les visions contraignantes et restrictives portées par d’autres, que ce soit par les acteurs privés tels que Meta/Facebook ou par des puissances publiques étrangères, comme la Chine et la Corée du Sud, tant ces visions pourraient façonner notre imaginaire et impacter nos quotidiens. 

Les technological stacks 

Cette réduction technologique est contenue et illustrée dans l’exercice classique des représentations des « technological stacks » du Métavers, un passage obligé des billets de blogs des capital-risqueurs américains étudiant le Métavers. 

L’arbre Meta, la forêt Silicon Valley

Les grands acteurs de la Silicon Valley et les industriels du numérique ont aujourd’hui des stratégies et des visions divergentes du futur des technologies immersives. On observe donc également une bataille de perspectives au sujet de ce que peut représenter le              « Métavers » : ouvert ou fermé, grand public ou industriel, en réalité virtuelle ou augmentée, grand public ou spécialisé, etc.

Option 1 du Métavers : destiné aux professionnels ?

Une grande partie de ces acteurs sont par exemple concentrés sur des applications qui touchent des publics professionnels. Il est essentiel d’analyser les desseins de Nvidia, de Microsoft, de Siemens, et la course au développement de jumeaux numériques industriels dont Dassault Systèmes est à la fois le champion et le pionnier : c’est aussi par là que se profilent les chemins métaversiques les plus prometteurs pour la France. 

Option 2 du Métavers : la réalité augmentée ? 

D’autres, comme Snapchat, Niantic ou Apple dans une certaine mesure, font le pari de la réalité augmentée plutôt que de la réalité virtuelle, parfois même en portant un discours très critique sur l’aspect « dystopique » des visions du Métavers trop fortement ancrées sur des technologies de réalité virtuelle en proie à isoler les utilisateurs les uns des autres, et du monde qui les entoure. 

“ Ne jetons pas le bébé Métaversique avec l’eau du bain de Facebook ! “ 

C’est ce qu’affirme le rapport. Depuis plusieurs années, et bien avant que Facebook s’en préoccupe, le terme de Métavers est utilisé pour décrire l’horizon commun des technologies sociales de l’immersion.

 Ces technologies progressent à vitesse éclair : 

  • microélectronique (nano-oleds, capteurs de mouvement, spatialisation sonore),
  • processeurs graphiques embarqués, 
  • rendus temps réel en haute résolution vidéo comme audio, etc. 

Quelles sont les opportunités business ? 

Les futurs réseaux sociaux, connectés et immersifs, émergent devant nos yeux, à travers nos écrans d’ordinateurs, de smartphones, et des premiers visiocasques et lunettes de réalité augmentée et virtuelle. 

Quelle stratégie ? 

Ils dessinent des horizons pluriels, qui appellent une vraie stratégie de la part des acteurs gouvernementaux afin d’en saisir les opportunités et les risques. Comme avant elle l’intelligence artificielle ou le cyber, cette « Stratégie Métaversique » devra contenir à la fois l’ensemble des grands enjeux du numérique et appeler à une compréhension granulaire des enjeux propres à l’immersion sociale.

En conclusion, le métavers sera-t-il pluriforme ? 

Le métavers « avec un grand M » (comme on a pu parler de l’Internet « à majuscule ») qui décrit un concept de l’immersion, des métavers à minuscules. 

Le terme métavers avec une minuscule est utilisé quant à lui pour décrire les instanciations ou implémentations des principes du Métavers. 

Autrement dit, le concept de Métavers contient en lui une multitude de possibilités, de services, d’espaces, plus ou moins ouverts, que l’on nommera ci-après « métavers » avec un « m » minuscule. 

Les caractéristiques du métavers 

Ainsi, les caractéristiques essentielles des métavers sont : l’existence de mondes virtuels, en 3D, en temps réel, immersifs, persistants et partagés. Les modalités à date se concentrent sur la possibilité d’y accéder avec ou sans visiocasques, d’y utiliser ou non des avatars, d’y échanger avec ou sans technologies de registres distribués. 

Ces modalités continueront à évoluer avec les usages et les technologies : séparer les caractéristiques essentielles des métavers de leurs modalités possibles d’expression permet de mieux organiser stratégies, paris et formations pour saisir les opportunités métaversiques. 

Métavers et blockchains, relation avortée. 

Pour les rédacteurs du rapport, métavers et blockchains (tout comme métavers et Web3) ne sont en rien consubstantiels, mais certains métavers pourraient reposer sur des technologies de registres distribués. 

La France, en pôle position ?

Ce travail de (re)définition permet également de raconter la volonté de leadership de la France dans les secteurs des technologies immersives : c’est à la fois un leadership technologique et intellectuel qui propose une vision différente du futur (un peu comme le minitel à son époque).

La France possède de nombreux atouts à faire valoir dans cet horizon commun des technologies de l’immersion, tel qu’en témoignent les succès de grandes structures comme : 

  • Ubisoft, 
  • Dassault Systèmes 
  • Ledger, 
  • les multiples achats de startups innovantes par des groupes américains (Pixyz par Unity, Clay AIR par Qualcomm, Sketchfab par Epic, NextMind par Snapchat,…). 

La filière française de la création immersive a également donné naissance à des studios de fabrication reconnus mondialement tels que : 

  • Atlas V, 
  • Small, 
  • Backlight Studio, 
  • Stage11, 
  • Innerspace, 
  • Emissive

D’autres projets innovants — indispensables pour naviguer et réaliser des transactions dans les métavers — sont en cours de développement afin d’offrir des solutions de gestion d’identités, de stockage décentralisé, ou de sécurisation des actifs numériques. 

Il en ressort ainsi que pionniers et pépites des métavers français se répartissent entre deux écosystèmes : 

  • D’un côté, le premier écosystème réalité virtuelle / réalité augmentée / réalité mixte (ou réalité étendue) ; 
  • de l’autre l’écosystème Blockchain / Web3 / NFT. 

Il y a des talents français dans ces deux écosystèmes. Une stratégie française des métavers doit nécessairement couvrir ces deux écosystèmes à la fois, même si en réalité peu les réunit à date. 

💡Bon à savoir

Les défricheurs français du courant VR/AR/XR sont réservés face à ce nouveau mot à la mode qui semble présenter à la fois un risque (« on va tout confondre ») et être porteur d’une promesse (de nouveaux financements, une attention renouvelée pour le secteur). Ils expriment leur inquiétude quant au manque de stratégie française pour soutenir ce secteur pionnier et se sentent courtisés à l’étranger, mais peu compris et considérés en France.

Quelles sont les opportunités business ? 

Il conviendrait de mobiliser rapidement cet écosystème autour de projets concrets à l’horizon imminent. 

La première piste de réflexion du rapport suggère de se saisir de l’opportunité des Jeux olympiques pour rassembler ces acteurs autour de projets concrets au sein d’un consortium public/privé placé sous le pilotage de l’Inria et pour proposer des actions de grande visibilité autour d’expériences immersives pouvant être partagées avant, pendant et après les Jeux olympiques et paralympiques (entraînement/compétitions, transport/tourisme, coulisses/échanges avec les athlètes).

II. Les grands axes d’une stratégie métaversique  

    Voici les grands axes : 
  • organiser l’infrastructure, 
  • soutenir l’innovation, 
  • miser sur les usages culturels, 
  • orchestrer la régulation et prendre en compte les enjeux sociétaux et environnementaux

Organiser l’infrastructure du Métavers

Vers des métavers libres et interopérables 

Le rapport précise “beaucoup se jouera (comme cela a pu être le cas pour Internet et pour le web) sur les standards technologiques qui s’imposeront dans les années à venir”. 

Il est donc urgent de reprendre place dans les instances de standardisation (groupe de travail « Immersive web » du W3C, consortium Metaverse Standards Forum) afin de participer en amont à l’élaboration des normes, plutôt que d’en subir les conséquences en aval. 

Organiser les services communs dans le Métavers

Au-delà de la participation à l’élaboration de standards ouverts, il semble souhaitable que la puissance publique s’attelle à faire émerger les services communs et essentiels permettant l’avènement d’une pluralité de métavers interopérables. 

Quelles sont les opportunités business ? 

Il semble judicieux d’encourager les efforts d’institutions comme l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) qui produit et met à disposition des jeux de données géographiques ouverts et prometteurs pour de futures applications immersives, ou de travailler sur le futur d’un service d’identification interopérable de confiance (par exemple fondé sur des identités sécurisées décentralisées), plutôt que de développer des applications permettant aux usagers d’effectuer leurs démarches administratives dans des mondes immersifs. 

Développer une analyse rigoureuse des chaînes de valeur des métavers

Plutôt que de se concentrer à faire émerger le « Google européen du métavers », il semble stratégique de protéger, soutenir et encourager les acteurs en pointe sur des briques technologiques peut-être plus modestes, mais essentielles à la constitution des métavers de demain.

Afin de trancher les grands débats d’investissements stratégiques, faut-il ou non encourager un moteur 3D concurrent à Unreal et Unity ? Est-il vital qu’il existe une offre française de visiocasques et de leur système d’exploitation ? Il est essentiel de développer une analyse rigoureuse des différentes chaînes de valeur des métavers afin de guider au mieux d’une part les domaines d’investissement stratégiques, d’autre part les risques de perte de souveraineté ou de fuite de valeur. 

Miser sur les usages culturels

La fin de la dichotomie entre technologies et usages !!!

En matière culturelle, on peut le dire : la France est un acteur puissant. 

La dichotomie entre « usages » et « technologies » est rapidement contre-productive : le secteur de la culture n’est pas seulement créateur de contenu, il peut en réalité être un vrai laboratoire. Les auditions de la mission avec les acteurs du secteur culturel font ressortir une grande innovation, freinée par la peur que la valeur de ces projets culturels immersifs soit capturée par les acteurs étrangers (notamment américains), « comme le cinéma français avec Netflix ».

→ Réconcilier la souveraineté technologique et la souveraineté culturelle. 

Là où les acteurs économiques parlent volontiers de souveraineté technologique, les acteurs culturels se préoccupent de souveraineté culturelle dans les métavers et ces deux récits sont clairement à réconcilier.

Les métavers constituent une opportunité culturelle pour la France ! 

La commande publique dans ces domaines pourrait servir de levier pour favoriser le développement de solutions technologiques souveraines et innovantes, créatrices d’emplois et de nouveaux marchés pour les entreprises françaises.

Orchestrer la régulation

Adapter l’application des cadres existants au sujet métaversique

Les différents cadres de régulation visant le numérique en général et les réseaux sociaux en particulier posent des jalons essentiels permettant d’organiser la responsabilisation des plateformes, la protection des données personnelles ainsi que la gestion des risques sociotechniques. 

Web3, renforcer l’expertise 

Les retours de l’écosystème français du Web3 soulignent l’inadéquation et le manque d’expertise des messages affichés au niveau européen (projet de règlement européen MiCA, refonte du règlement TFR, obligations sur les identités numériques ou wallet). 

Nombreux envisagent d’entreprendre hors UE (Suisse, USA, etc.). Les experts existent en France sur ces questions, à la fois dans la recherche et dans les institutions publiques : il faut impérativement s’appuyer sur eux pour aider à guider la régulation naissante (sinon la place sera prise rapidement par les lobbys industriels).

Il est vital (P7) d’investir dans les outils et les techniques d’analyse qui permettront aussi bien la détection des infractions pour remonter aux auteurs qu’à percevoir l’impôt. Sans cela, un réel risque de perte de souveraineté se profile, ce qui est déjà le cas dans le domaine de l’analyse des réseaux de criminalité dans les cryptomonnaies où beaucoup d’institutions publiques dépendent d’outils et d’entreprises américaines. 

Quelles opportunités business ? 

L’opportunité de créer un « Chainanalysis français » (pour prendre l’exemple d’une compagnie incubée par In-Q-Tel, fonds d’investissement du renseignement américain) pour limiter nos dépendances technologiques et économiques doit être considérée au plus tôt.

Éducation et Recherche

Investir dans une recherche ciblée

Les risques évoqués à propos des métavers sont souvent des calques des enjeux communs à de nombreux écosystèmes numériques et en particulier aux réseaux sociaux (harcèlement, désinformation, radicalisation, etc.). 

→ En bref, il s’agit pour mieux comprendre et aborder ces impacts éthiques et sociétaux de (P8) réaliser un investissement dans des initiatives de recherche interdisciplinaire (informatique, neurosciences et sciences sociales) de grande ampleur et à long terme, utilisant les dispositifs existants (France 2030, PIA 4, PEPR, ANR) pour développer simultanément des métavers expérimentaux guidés par des besoins sociétaux (culture, santé, éducation) et les moyens d’en évaluer les risques socio-techniques par des études empiriques.

La France bénéficie d’ores et déjà de filières d’excellence dans les technologies de l’immersion, à la fois dans ses filières techniques (French Tech) comme dans ses filières créatives (French Touch), mais il lui manque l’équivalent d’un institut innovant interdisciplinaire (sur le modèle, par exemple, du MIT Media Lab) pour rapprocher ces deux filières de la recherche publique et les inscrire dans la durée. 

Acceptabilité sociale et enjeux environnementaux

Les technologies associées au Métavers sont pointées du doigt pour leur caractère très énergivore, à rebours des objectifs actuels de réduction de l’empreinte carbone. L’effort d’investissement dans l’innovation ne s’oppose pas à des objectifs de durabilité mais doit au contraire permettre de développer des solutions au service de la sobriété numérique.

Les évolutions technologiques récentes et leurs usages ont été marqués par des modèles d’affaires fondés sur la captation des attentions et la constitution d’acteurs oligopolistiques, tout comme de nouvelles formes de précarisation ou une inégale répartition de la valeur.

Entreprendre dans les meilleures conditions pour la France dans le Métavers signifie donc entreprendre dans les meilleures conditions environnementales et sociétales. Dans le respect à la fois des exigences climatiques, de santé publique, et d’acceptabilité sociale, ainsi que pour la protection des citoyens.

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